Résumé :
|
Tout en affirmant l’intérêt de l’ethnopsychiatrie dans certaines situations de souffrance des immigrés, l’article attire l’attention sur les souffrances engendrées par la société d’accueil, sur l’implication du thérapeute lui-même dans la création de la différence, et sur l’intérêt, dans nombreuses situations, de substituer une clinique de l’accueil à la clinique coutumière de la différence.Par rapport aux approches habituelles qui insistent sur la culture de l’immigré, l’article invite les cliniciens à tourner leur regard d’abord sur eux-mêmes et sur leur propre culture. L’idée centrale est qu’un accueil valorisant et intégrant est la meilleure clinique pour l’immigré
|